Cette profession artistique, comme d’autres, souffrent de sexisme et de stéréotypes

Mme Laurence Cohen interroge la Ministre de la Culture sur la nécessaire promotion des dessinatrices de bandes dessinées.

Le dernier Festival International de la bande dessinée d’Angoulême a fait scandale en publiant une liste de nominations pour le Grand prix, composée uniquement d’auteurs masculins. Depuis la création du festival en 1974, seules deux femmes ont été récompensées.

Cette profession artistique, comme d’autres, souffrent de sexisme et de stéréotypes qui font que les femmes sont moins visibles, moins valorisés dans un univers majoritairement masculin.

Depuis plusieurs années, des associations, des collectifs se sont créés pour promouvoir les auteures et dessinatrices de bande-dessinée.

Si les derniers chiffres fournis par l’Association des critiques et journalistes de bande dessinée (ACBD) attestent d’une progression dans ce métier (7,2% de femmes en 2001 et près de 15% en 2015), les inégalités perdurent, tant le 9ème art a longtemps été créé par et pour les hommes.

Mme Cohen demande donc à la Ministre quelles actions elle entend mener pour promouvoir et développer la bande dessinée comme art égalitaire et féministe et accorder aux femmes une plus grande visibilité et reconnaissance artistique.

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