Les associations de retraités de la gendarmerie ne seraient plus présentes au sein des instances de concertation et de dialogue social

Lettre au Ministre de la Défense

Monsieur le Ministre,

Je souhaite attirer votre attention l’attention sur la présence des associations de retraités de la gendarmerie au sein des organes de concertation du ministère de la défense.

En effet, l’union départementale du Morbihan du personnel en retraite de la gendarmerie m’a adressé un courrier pour me faire part de leurs inquiétudes.
Il semblerait que les conclusions du rapport remis le 18 décembre 2014 au Président de la République, relatif au droit d’association professionnelle adapté à l’état militaire, et de l’avant-projet de loi relatif au droit d’association professionnelle des militaires et modifiant le code de la défense, modifierait certaines dispositions actuellement en vigueur.

Ainsi, les associations de retraités de la gendarmerie ne seraient plus présentes au sein des instances de concertation favorisant le dialogue social, tel le conseil supérieur de la fonction militaire où elles ont des représentants désignés par arrêté du ministre de la défense. Ce serait notamment le cas pour l’union nationale des personnels retraités de la gendarmerie (UNPRG).

Pourtant, cette dernière, créée par des actifs et forte de ses 30 000 adhérents, dont 600 actifs et 1 200 réservistes opérationnels, est totalement indépendante. Elle dispose de sérieuses références dans l’aboutissement de revendications à l’égard des actifs. Son implantation sur l’ensemble du territoire national et ses structures, avec une commission de l’active et des réserves, sont des atouts majeurs pour rester dans le paysage de la concertation.

C’est pourquoi, je suis certain que vous saurez appréhender avec bienveillance cette situation et maintenir la participation des associations de retraités militaires aux instances de concertation des armées et de la gendarmerie dans le cadre de l’élaboration du projet de loi relatif au droit d’association professionnelle des militaires.

Dans cette attente, je vous prie de croire, en l’assurance de mes sincères salutations.

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