La direction départementale compterait moins de 1 000 agents pour la même charge de travail

Plusieurs centres de finances publiques ont été fermés ces derniers mois dans notre Département à l’image de celui d’Elvin, de Josselin, de Plouay, de Rohan, Pluvigner et de Belz / Etel…

Dès 2014, j’ai accompagné les agents et les Maires concernés par ces fermetures successives en alertant le Gouvernement sur le sujet.

A chaque fois, il était rappelé l’importance de ce service public de proximité tant pour les particuliers que pour les entreprises ou les collectivités locales.

A chaque fois, la réponse était la même : démarche stratégique pour ne pas dire politique d’austérité. Placée sous le joug de la modernisation de l’action publique (MAP), elle fait l’objet à la DGFIP, d’une impulsion vigoureuse. Cela se traduit par la poursuite et l’amplification des suppressions d’emplois et les regroupements de services.

Ainsi, cette direction départementale compterait, à ce jour, moins de mille agents, alors que la charge de travail demeure intacte.

Situation ubuesque puisque la pression fiscale et le nombre de contribuables augmentent alors que les moyens accordés pour y répondre baissent considérablement.

De plus, avec la proposition de deux fermetures de trésorerie par an, il est légitime de s’interroger sur l’égal accès pour tous les citoyens au service public des finances sur le territoire morbihannais et sur les conditions d’accueil de ces derniers.

Cette démarche est réalisée sans la moindre préoccupation des attentes des usagers, des impératifs de justice fiscale et de lutte contre la fraude, qu’il est urgent d’amplifier au vu de son coût annuel entre 60 et 80 milliards d’euros pour nos comptes publics.

Refusons cette disparition continue de l’ensemble de nos services publics, dans le Morbihan et en Bretagne.

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