La Poste tourne le dos à ses engagements

Au mépris du service public, La Poste ferme des bureaux dans le Val-de-Marne.

Dans un courrier en date du 13 février 2017, la Direction Régionale de La Poste a annoncé plusieurs fermetures de bureaux de poste dans le Val-de-Marne, à Charenton, Le Perreux, Fontenay-sous-Bois, Noiseau.

Nous constatons avec surprise que celles-ci sont programmées sans accords ni discussions au préalable avec les élue-s locaux, les organisations syndicales et les citoyen-ne-s. C’est d’autant plus regrettable que, lors de notre rencontre du 13 décembre dernier avec le Directeur Régional de La Poste, nous avions obtenu son engagement à ce qu’aucune modification de la présence postale ne soit entérinée sans réelle concertation.

Après plusieurs visites de bureaux de Poste du département dès le mois de décembre, nous avions constaté un véritable attachement des agents et des
usager-e-s à un service public postal de proximité, moderne et fidèle à ses valeurs.

L’argument d’une plus faible fréquentation des bureaux n’est pas admissible quand les critères d’évaluation sont tout à fait subjectifs, avec des chiffres à mettre en perspective avec les nombreuses fermetures sauvages et des baisses des amplitudes horaires. Les restructurations en cours dans le Val-de-Marne porteraient atteinte à la cohésion sociale de notre département.

Face à la fracture numérique, la présence humaine des agents de par la mission de service public de la Poste est parfois essentielle. Le remplacement de bureaux de plein exercice par de simple point de contact dans des commerces ne répond pas à la demande des Val-de-Marnais-e-s. Nous refusons cette dégradation du service rendu aux usagers.

Nous estimons qu’il est gravissime de revenir sur des engagements pris auprès d’élu-e-s de la République. Nous demandons au groupe La Poste de revenir sur les décisions en cours et réitérons notre souhait à ce qu’aucune décision de restructuration ne soit prise sans concertation avec les organisations syndicales, les élu-e-s locaux et les citoyen-ne-s.

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