Maladie de Lyme

Mme Laurence Cohen interroge Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la maladie de Lyme.
Transmise lors d’une piqûre de tique infectée par une bactérie de la famille des spirochètes, l’évolution peut s’avérer avoir des conséquences graves et invalidantes sur la santé des personnes concernées, en cas de mauvais diagnostic ou d’un diagnostic tardif, laissant les malades dans une errance médicale, parfois longue de plusieurs années.

En 2014, le nombre de nouveaux cas en France a été estimé par le réseau « sentinelles » à 26 146 personnes. La difficulté de recensement et donc de prise en charge des patients réside dans le bon diagnostic à poser sur les symptômes et dans la fiabilité des tests existants. En Allemagne, où d’autres tests sont pratiqués, le nombre de cas est de 300 000.

Cet écart peut interroger, et certaines associations de malades prônent l’homologation du test d’amplification en chaîne par polymérase (PCR), jusqu’ici absente de la conférence de consensus datant de 2006.

Le plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmises par les tiques, présenté par le Gouvernement en septembre 2016, a pour objectif notamment d’avoir un état des lieux plus précis de cette maladie grâce à la recherche scientifique, afin d’améliorer la prévention et le traitement.

S’il est encore trop tôt pour avoir les premiers éléments de bilan, elle l’interroge sur deux points importants, et pourtant absents de ce plan : premièrement, la question des financements, notamment du budget dévolu aux actions prévues dans ce plan et, deuxièmement, sur la reconnaissance en affection de longue durée de cette maladie, afin de mieux prendre en charge les patients.

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