Avenir des trains de primeurs ’’Rungis Perpignan’’

Avenir des trains de primeurs ''Rungis Perpignan'' - Question écrite à la Ministre des Transports (pxhere)

Madame Laurence Cohen interroge la Ministre des transports sur l’avenir du dernier train de fret ferroviaire entre le Marché d’Intérêt National (MIN) de Rungis et Perpignan.

En 2010, un nouveau terminal ferroviaire a été inauguré au cœur du MIN, pour un coût de 18 millions d’euros, financés en grande partie par le Conseil Départemental du Val-de-Marne et la Région Ile-de-France. Grâce aux deux nouveaux quais, la ligne Perpignan-Rungis permettait jusqu’à présent d’acheminer 400.000 tonnes de fruits et légumes par an, en provenance de Perpignan.

Seule ligne rescapée du transport ferroviaire de fruits et légumes en France, ce train des primeurs est un enjeu économique et écologique. Et pourtant, il est aujourd’hui menacé, puisque le deuxième train risque à son tour d’être supprimé, après celui de l’an dernier. L’argument avancé est que les trains ne seraient pas assez chargés et ne seraient donc pas rentables.

La disparition programmée du dernier train entrainerait la suppression de plus d’une centaine d’emplois sur les deux chargeurs mais aussi, des dizaines d’emplois indirects dans les entreprises sous-traitantes et à la SNCF.
A ce gâchis économique, s’ajoute un scandale écologique, puisque des centaines de camions continuent eux d’affluer sur les autoroutes pour transporter des marchandises, loin des engagements pris lors de la COP 21.

Elle lui demande à la Ministre comment elle entend renforcer l’importance du fret ferroviaire dans notre pays, en mettant fin par exemple au désengagement de l’Etat, dans ce secteur d’activité, et comment elle entend inciter la SNCF à relancer et maintenir ces deux trains primeurs dans un souci tout à la fois écologique mais également de préservation de l’emploi et dans le respect des deniers publics déjà investis.

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