Aucun élu, aucun habitant n’a été consulté pour cette réforme préparée en catimini

Conformément aux craintes que j’ai exprimées depuis plusieurs semaines, le Premier Ministre a annoncé la volonté gouvernementale de "tendre vers deux niveaux seulement d’administrations territoriales en dessous de l’échelon régional".

Avec comme méthode la fusion massive de départements, entre eux, et avec d’autres échelons.

Ces fusions ne constituent ni plus ni moins une suppression des départements qui ne dit pas son nom et qui permet au gouvernement d’éviter une modification de la constitution.

D’après mes informations, les trois départements de petite couronne seraient parmi les premiers visés par une fusion à marche forcée.

Aucun élu, aucun habitant n’a été consulté pour cette réforme préparée en catimini.

Les départements constituent un échelon indispensable dans la vie quotidienne de chacune et de chacun.

De par leurs politiques sociales et de solidarité, ils sont un atout majeur pour protéger, pour garantir l’égalité entre les gens et entre les territoires.

Alors que le Premier Ministre vient d’annoncer un nouveau plan de réductions budgétaires massives des collectivités, qui peut croire qu’un autre échelon sera en mesure de maintenir ces politiques à l’avenir et dans la durée ?

Lors de la séance de question au gouvernement du 25 juillet prochain, j’interrogerai M. le Ministre de la Cohésion des Territoires à ce sujet.

Je lui ferai part des craintes que les habitants et élus du Val-de-Marne, toutes sensibilités politiques confondues, m’ont exprimé ces dernière semaines.

Il n’est pas question de laisser passer une réforme dont les Val-de-Marnais ne veulent pas.

J’appelle l’exécutif à un changement rapide de méthode et à revenir sur un projet qui ne répond qu’aux injonctions idéologiques des technocrates de Bruxelles.

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