Libérez Salah Hamouri !

Monsieur le Président,

Comme de nombreux élu-e-s, notamment des parlementaires, je souhaite attirer en urgence votre attention sur la situation de Monsieur Salah Hamouri, jeune franco-palestinien.
Comme vous le savez, notre concitoyen a été arrêté à son domicile de Jérusalem-Est, par l’armée israélienne, dans la nuit du 23 août dernier, en raison de son appartenance supposée à une organisation ennemie.

Après avoir décrété une détention administrative d’une durée de six mois, le juge est revenu sur cette décision le 5 septembre dernier, en condamnant Monsieur Hamouri à purger le reliquat de sa précédente peine.

Ces décisions sont purement scandaleuses sur le fond comme sur la forme. Salah Hamouri est devenu une proie des autorités israéliennes, en raison de son engagement en faveur du peuple palestinien.

Ce jeune homme de 32 ans, qui vient d’obtenir son diplôme d’avocat, a déjà passé 7 années en prison. Sa libération en 2011 l’a été dans le cadre d’un échange de prisonniers politiques.

Depuis, Salah commençait, enfin, à retrouver une ‘’vie normale’’, celle d’un jeune homme qui s’est récemment marié avec Madame Elsa Lefort, de nationalité française, et avec laquelle il a eu un enfant, il y a quelques mois.

Cette nouvelle arrestation purement politique, est le fruit d’une mascarade de la part du système judiciaire israélien, et la conséquence d’un véritable acharnement du pouvoir en place.

Son emprisonnement suscite à nouveau la colère, l’émotion et l’incompréhension face au silence de la France. La mobilisation est forte, notamment dans mon département, et ses soutiens sont nombreux.

L’urgence est à présent d’obtenir immédiatement la libération de notre compatriote. Vous pouvez, Monsieur le Président, intervenir en ce sens afin qu’Israël respecte le droit international, ce qui n’est pas le cas dans cette affaire.

Salah Hamouri ne doit pas passer un jour de plus dans les geôles israéliennes. Salah Hamouri doit enfin retrouver la liberté.

Dans cette attente, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.