Cette stratégie n’a d’autre objectif que d’augmenter la rentabilité

Question écrite n° 02082

Mme Michelle Gréaume attire l’attention de M. le ministre de l’économie et des finances sur les conséquences de la délocalisation de l’activité relation – clientèle d’Engie.

En effet, depuis 2015, Engie a entamé la délocalisation de son activité de commercialisation (off-shoring) au Maroc, au Portugal et à l’île Maurice. Ce mouvement s’amplifie aujourd’hui vers des pays à coûts salariaux encore plus bas comme le Cameroun et le Sénégal. D’ici à la fin de l’année 2017, 30 % des activités du service relation – client seront ainsi transférés à l’étranger.
Les organisations syndicales estiment à plus d’un millier le nombre d’emplois qui disparaîtront ainsi du territoire national.

Cette stratégie, qui n’a d’autre objectif que d’augmenter la rentabilité d’un service déjà très profitable, n’est pas sans conséquence sur la qualité des prestations, la satisfaction des clients ayant chuté de 10 % en dix ans.

L’État français, avec 24 % du capital, est un actionnaire de référence d’Engie et a le pouvoir et les moyens d’agir contre ce dumping social et pour le maintien des emplois.

En conséquence, elle lui demande quelle mesure il compte prendre pour mettre un terme à cette délocalisation, protéger les emplois et garantir la qualité des services envers les usagers.

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