Les budgets alloués à l’hôpital sont tristement, dramatiquement faibles

Les budgets alloués à l'hôpital sont tristement, dramatiquement faibles - Loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 : explication de vote sur la quatrième partie (Cottonbro - https://www.pexels.com/fr-fr/@cottonbro)

Le groupe communiste républicain citoyen et écologiste ne votera pas la quatrième partie. Une fois de plus, comme durant le précédent quinquennat, on fixe l’ONDAM à un niveau trop faible et on décide des réductions de dépenses qui pèsent sur les établissements de santé, notamment sur l’hôpital, alors qu’il serait possible de dégager des recettes pour répondre aux besoins en matière de santé et améliorer les soins. Bien sûr, cela passe également par des efforts de recherche, le développement de moyens innovants, mais, à cet égard, je crains fort que les annonces et les déclarations de Mme la ministre ne restent lettre morte, compte tenu des contraintes budgétaires.

Dans nos départements, les personnels hospitaliers, dont le dévouement se manifeste tant au quotidien qu’à l’occasion des catastrophes, expriment un énorme ras-le-bol, qui glace le sang ! Les budgets alloués à l’hôpital sont tristement, dramatiquement faibles. À un moment donné, au-delà des discours, il faut débloquer de l’argent ! Or les choix politiques qui sont faits au travers de ce PLFSS, qui prolonge et amplifie les précédents, contre lesquels je m’étais déjà élevée, ne vont pas dans ce sens. Cela m’inquiète beaucoup.

La position de mon groupe ne relève pas d’un a priori : si d’autres choix étaient faits, si une volonté politique se manifestait d’aller chercher l’argent là où il est, je n’adopterais pas la même attitude.

Enfin, on a malheureusement très peu parlé des urgences médicales, qui sont près d’exploser.

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