La situation et les conséquences humanitaires sont dramatiques

Ces derniers jours, l’armée turque a attaqué plusieurs villes du canton kurde syrien d’Afrin. Cette offensive s’inscrit dans la volonté du Président Erdogan, de répression systématique vis à vis des kurdes.

La situation et les conséquences humanitaires sont dramatiques. Les civils sont les premières victimes de cette intervention effectuée en totale violation du droit international. Cela repousse d’autant les perspectives de paix et bouscule le rapport de force au sein de la coalition des alliés contre Daech.

Les forces de la défense laïque, issues de la population kurde ont protégé en continu ce territoire situé au nord d’Alep, contre les attaques des divers mouvements djihadistes.

Une catastrophe humanitaire majeure est prévisible si la Communauté internationale n’intervient pas rapidement pour obliger la Turquie à arrêter sans délai son offensive.

Compte-tenu des liens historiques entre la France et le peuple kurde, notre pays a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU. Malheureusement rien n’en est sorti, hormis un appel à « la retenue » à destination de la Turquie (cf réponse 1er ministre aux QAG du 23/01/2018 au Sénat).

Comme pour le Kurdistan irakien, le nord de la Syrie doit être placé sous protection des Nations-Unies, seul moyen d’assurer la sécurité des populations civiles.

Pour stopper cet engrenage infernal mené par le Président Erdogan, notre Diplomatie doit user de toute son influence auprès de ses alliés européens et à l’ONU pour exiger un cessez-le-feu.

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