Le suivi médical des femmes, des jeunes filles est altéré

Madame la Ministre,
Nous nous permettons de vous solliciter sur une situation qui n’est malheureusement pas nouvelle, la pénurie des gynécologues médicaux.

Nous avons déjà eu l’occasion de vous interpeller, comme nous l’avions fait avec votre prédécesseure.
Cette spécialité subit encore aujourd’hui les conséquences de la disparition pendant des années du diplôme spécifique.
La mobilisation des femmes, de ces professionnels a permis la réintroduction de ce diplôme, mais néanmoins, cela ne permet pas de rattraper le retard du manque de postes, cumulé au départ à la retraite d’une grande partie de ces médecins.
Aujourd’hui, la situation est donc catastrophique : 6 départements n’ont pus de gynécologue médical (4 en 2017), 16 n’en ont plus qu’un (13 en 2017), et chaque territoire souffre de pénurie.

Le suivi médical des femmes, des jeunes filles s’en trouve donc altéré.
La situation est plus qu’urgente pour la santé des femmes, et il nous parait impératif que des postes en nombre conséquent soit ouvert dès la rentrée prochaine.

Le comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM) vient de tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme et compte vous exposer concrètement la gravité de la situation, lors du rendez-vous qui lui a été proposé au Ministère le 6 juin prochain.

Nous soutenons leurs demandes et espérons que vous saurez prendre les décisions nécessaires afin que la santé des femmes, des jeunes filles, si spécifique, soit préservée.
Nous vous prions de recevoir, Madame la Ministre, nos sincères salutations.

Laurence Cohen et Christine Prunaud