Il est nécessaire d’apporter le plus de chance de réussite aux élèves

Mme Christine Prunaud attire l’attention du ministre de l’éducation nationale sur l’enseignement des langues anciennes au collège.

En 2016, le latin et le grec intégraient les huit nouveaux « enseignements pratiques interdisciplinaires » (EPI). Déjà, des questions étaient soulevés sur l’application de ces nouvelles dispositions malgré la mise en place d’un module « d’enseignement complémentaires ».

Or, deux ans plus tard, il semblerait que les professeurs concernés rencontrent des difficultés pour faire appliquer les textes officiels. La réduction des horaires et les différentes réformes menées au collège comme au lycée font craindre une disparition pure et simple de l’enseignement des langues anciennes. Pour preuve, la spécialité grec ancien ou latin du baccalauréat série littéraire (L) est supprimée.

Pourtant, près de 500 000 élèves bénéficient de cet enseignement en France aujourd’hui. Le cours de latin ou de grec, en dehors de son aspect linguistique, est un cours d’histoire à part entière. Plusieurs études démontrent que des élèves en difficultés d’apprentissage de la langue française reprennent confiance par l’étude des langues anciennes.

C’est pourquoi, en lui rappelant le discours présidentiel devant l’Académie française « de revitalisation résolue des langues anciennes », elle lui demande s’il entend revenir sur les nouvelles modalités proposées pour l’enseignement des langues anciennes afin de ne pas priver les élèves de cette discipline nécessaire à la réussite de leur parcours scolaire.

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