Il faut maintenir le fret ferroviaire !

Mme Laurence Cohen interroge Mme la ministre, auprès du ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports sur la suppression du dernier train quotidien de fret ferroviaire entre le marché d’intérêt national (MIN) de Rungis et Perpignan d’ici au mois de juin 2019.

Elle avait déjà alerté à ce propos à travers sa question écrite n° 248 du 13 juillet 2017 (Journal officiel des questions du Sénat, p. 2 285). Il lui avait été répondu le 23 novembre 2017 (p. 3 694) que Fret SNCF souhaitait maintenir cette liaison et qu’il n’y avait pas d’interruption prévue du service en 2018. La réponse expliquait également que le Gouvernement entendait « privilégier le recours au fret ferroviaire pour les transports massifiés de longue distance, tels que ce transport de fruits et légumes entre Perpignan et Rungis ». Enfin, la réponse soulignait la participation financière de l’État à la pérennisation des lignes de fret, « à hauteur de 10 M€ par an jusqu’en 2020 ».

Elle rappelle que ce train porte un enjeu écologique majeur. En effet, l’autoroute A86 est saturée par un trafic important de poids lourds : « environ un camion toutes les six secondes » comme l’avait rappelé le président du conseil départemental du Val-de-Marne. Si le fret était supprimé, le nombre de poids lourds augmenterait considérablement.

Elle lui demande alors quelle mesures elle compte entreprendre pour assurer une pérennité à ce très important secteur d’activité, nécessaire pour répondre aux enjeux économiques et écologiques de notre pays.

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