Un pas de plus vers la transparence

Le Procureur de la république du parquet de Paris vient d’annoncer la mise en examen de la société Lubrizol. 2 chefs d’accusation sont retenus : déversement de substances nuisibles dans les eaux et non conformité d’une installation classée ayant porté une atteinte grave à la santé et à la sécurité.

Cette mise en examen est une nouvelle étape pour faire toute la lumière sur le dramatique incendie de septembre 2019.

Elle fait aussi écho au Projet de Loi d’Accélération et de Simplification de la Vie Publique (ASAP) porté par le Gouvernement et en débat la semaine prochaine au Sénat. Un projet de loi qui vise à réduire encore les normes et règles exigibles aux sites industriels Seveso ou non.

J’ai formulé hier de nombreuses critiques à la Ministre de l’Ecologie sur ce sujet en commission d’enquête. Sa seule réponse : « simplifier et alléger ne remet pas en cause la sécurité environnementale de ces sites ». L’incendie de Lubrizol en est pourtant le parfait contre exemple !

Nous mènerons bataille dès semaine prochaine pour empêcher ces nouveaux reculs du droit de l’environnement et de la protection des populations comme des salariés. Et nous serons précisément vigilants pour que les salariés de Lubrizol - chacun se souvient de leur action pour déplacer les fûts les plus dangereux, lors de l’incendie et ainsi protéger nos vies - ne soient pas victimes des manquements de la direction du groupe.

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