Au-delà de la situation dans nos hôpitaux, nos craintes sur cette loi sont multiples

Le Sénat a débattu ces derniers du jour de la loi d’urgence sanitaire portants diverses dispositions de lutte contre le coronavirus.

Les Sénatrices et Sénateurs du Groupe CRCE se sont fortement mobilisés dans ces circonstances exceptionnelles pour rappeler leur exigence d’une réponse sanitaire adaptée à cette épidémie.

Les besoins sont immenses. Nous avons rappelé notre demande de financements supplémentaires pour les hôpitaux publics, les Ehpad, les services d’aide à domicile, tous en première ligne de la mobilisation face au virus.

Voilà des années que les personnels médicaux, paramédicaux, administratifs et techniques de la santé tirent la sonnette d’alarme sur les conséquences des politiques d’austérités menées par les gouvernements successifs.

Où sont les moyens d’urgence pour les hôpitaux et les personnels de santé ? Le Gouvernement annonce le déblocage de 2 milliards d’euros pour les hôpitaux. Mais il ne s’agit que d’un dégel de crédits. Nous demandions plutôt la restitution des 5 milliards d’euros confisqué à l’hôpital public lors du dernier budget.

Au-delà de la situation dans nos hôpitaux, nos craintes sur cette loi sont multiples : atteinte à la démocratie, aux rôle de contrôle du parlement et aux droits des salariés.

En effet, la loi prévoit dès à présent et pour une durée d’un an, des dérogations profondes sur le temps de travail, les congés payés ou le repos du dimanche. Je m’inquiète que ces dispositions puissent devenir pérennes.

Pour toutes ces raisons, le groupe communiste du Sénat a voté contre ce texte.

Je suis bien sûr aux côtés des malades, des familles, des salariés au travail bien souvent sans protection et du personnel hospitalier toujours debout avec des moyens si faibles !

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