Ces assurances représentent des gros groupes financiers qui peuvent et doivent contribuer

Ces assurances représentent des gros groupes financiers qui peuvent et doivent contribuer - Revendications des professionnels de l'hôtellerie et de la restauration (Bass_nroll - https://www.flickr.com/photos/bass_nroll/)

Lettre au Ministre de l’Economie

Monsieur le Ministre,

Je suis fortement interpellée sur mon territoire par les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie. Malgré les mesures prises par les pouvoirs publics, ce secteur d’activité demande des mesures gouvernementales complémentaires. Vous avez appelé à la solidarité nationale et ces professionnels ont répondu présents et ont respecté sans
attendre les demandes de fermeture de leurs établissements.

D’une part, ils relatent une perte de salaire effective pour leurs employés. Afin de maintenir les salaires, l’intégration des heures supplémentaires résultant des accords conventionnels, ils demandent au Gouvernement de prendre en compte toutes les heures du contrat de travail dans l’activité partielle (au minimum de 39h). D’autre part, pour l’immense majorité des petites entreprises qui n’ont pas de trésorerie, il est très difficile d’indemniser leurs salariés (complément du chômage partiel).

Je vous encourage à poursuivre les échanges que vous avez entrepris avec les fédérations et compagnies d’assurances. Il est essentiel, dans un avenir proche, d’inclure une garantie dans les contrats de perte d’exploitation existants, ou de créer un nouveau contrat d’assurance spécifique complémentaire, dans les deux cas, pour permettre d’assurer les catastrophes sanitaires. Sans chiffre d’affaire beaucoup d’entre eux ne pourrons pas faire face aux remboursements des prêts et des reports.

Je suis scandalisée par la très faible participation des compagnies d’assurances à hauteur de seulement 200 millions d’euros au fond de solidarité mis en place par l’État. Vous conviendrez aisément Monsieur le Ministre, que ces assurances représentent des gros groupes financiers qui peuvent et doivent contribuer bien au-delà de leurs propositions. L’une des solutions serait peut être de renationaliser certains de ces grands groupes.

Pour toutes ces raisons, je compte sur votre bienveillance pour prendre en compte leurs inquiétudes et leurs demandes. Je vous prie, Monsieur le Ministre, d’accepter mes sincères salutations.

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