Pessimisme de la jeunesse pour l’avenir

Question écrite publiée au Journal Officiel le 7 janvier 2021

Mme Michelle Gréaume appelle l’attention de M. le Premier ministre sur les difficultés rencontrées par les jeunes dans le cadre de l’épidémie de Covid-19 et de ses conséquences.

« C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 » disait le Président de la République en octobre 2020.

Face à la crise économique et sociale en cours à la suite de la pandémie de Covid-19 et des confinements mis en œuvre, c’est un public qui apparaît particulièrement vulnérable. La jeunesse ne constitue pas une réalité singulière et un groupe homogène d’individus. Ils ne sont pas touchés de manière égale par cette crise sanitaire, mais à différents niveaux. Ainsi, ceux qui sont le plus impactés économiquement sont ceux qui ne sont pas employés, ni qualifiés, ni en formation.

Alors qu’en France, le diplôme reste incontournable pour accéder à un marché du travail de plus en plus complexe, les jeunes non diplômés restent éloignés de l’emploi et des processus de qualification, et donc des aides mises en place par l’exécutif pour lutter contre les conséquences sociales de l’épidémie de Covid-19. Pour les diplômés ou les étudiants, le pessimisme est de mise pour 75 % des jeunes qui ont conscience qu’ils auront à pâtir des conséquences de la situation économique dans les prochains mois.

Outre les restrictions imposées actuellement, l’avenir professionnel des jeunes ne s’annonce en effet pas sous les meilleurs auspices Les conséquences sociales et psychologiques sont également importantes, au point que les universités souhaitent pouvoir mobiliser psychologues et psychiatres pour les étudiants les plus fragilisés.

Face à cette situation alarmante, l’heure est à l’action, pour ne pas faire de cette génération celle qui aura été sacrifiée. C’est la raison pour laquelle elle lui demande ce que le Gouvernement envisage pour améliorer les perspectives d’avenir de notre jeunesse.

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