Le transport est une urgence sociale et écologique
Partout en France, les réseaux de transports en commun se dégradent et c’est la galère quotidienne pour les usagers.
Dans toutes les régions, les autorités organisatrices sont confrontées aux mêmes difficultés. Avec l’ouverture à la concurrence, les recrutements sont de plus en plus difficiles et les démissions sont légion. Le service se dégrade et les TER sont pleins ; en Île de France, les rames de métros, trams et RER sont bondés. Le pire, c’est le réseau de bus qui est en grande souffrance avec des bus annulés sans raison et sans solution de report.
Quelques exemples franciliens : 80 minutes d’attente pour le bus 545 à Noisy-le-Sec ; 61 minutes pour le bus 322 à Montreuil. Se rendre à l’école, au travail, à tout type d’obligations est devenu un parcours du combattant.
Le pire, c’est qu’en plus d’un service dégradé, les régions qui voient leur budget de plus en plus contrains et qui refuse d’augmenter le versement transport des entreprises, envisage d’augmenter le prix des abonnements pour les usagers ; en Île de France, le pass navigo pourrait passer de 75 à 100 euros par mois. C’est insupportable pour les millions d’usagers.
Monsieur le Ministre, ma question est simple : quels moyens supplémentaires sont prévues pour rétablir des transports en commun fonctionnels partout dans le pays ?