Le ferroviaire a besoin de 3 milliards d’euros supplémentaires

Dans le contexte où se réunit la COP 27, il est bon de rappeler que les transports représentent un tiers de nos émissions de gaz à effet de serre, comme l’a pointé le Haut Conseil pour le Climat.

Pas en raison de ce que font les politiques publiques, mais en raison de ce qu’elles ne font pas.
Tout le monde s’accorde pour reconnaître que, pour changer de cap, atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et doubler la part du ferroviaire d’ici 2030, ce n’est pas de mesurettes dont nous avons besoin, mais au contraire, d’une grande ambition publique !
Il nous faut tout à la fois développer le frêt ferroviaire, assurer la remise à niveau de notre réseau par un tout autre contrat de performance, ou encore développer les trains de nuit.
La marge de progression est gigantesque, comme le rappelle le mécontentement des usagers, la désertion de nos territoires, et les difficultés de recrutement.
Et, précisément, s’il est un thème sur lequel on peut agir, c’est bien sur le thème des transports…
Une majorité politique existe pour dégager des moyens supplémentaires. A la fois au Sénat, comme en attestent les divers avis et rapports adoptés, mais aussi à l’Assemblée nationale où un amendement au budget, proposant 3 milliards d’euros supplémentaires pour le ferroviaire, a été adopté avec les voix de la gauche et de la droite.
Le gouvernement est-il prêt à s’emparer de cette situation inédite (d’une majorité politique possible) pour dégager des moyens afin de donner un nouvel élan au transport ferroviaire ?

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