Résorber la précarité énergétique

Résorber la précarité énergétique devrait être une priorité absolue de la Nation, surtout en cette période d’inflation. C’est un enjeu social, mais aussi environnemental et de souveraineté : plus nous dépensons pour notre énergie, plus nous sommes fragilisés dans nos échanges commerciaux.

Nous partageons le diagnostic de nos collègues du groupe SER : l’action menée n’est pas à la hauteur de la tâche.

Des décisions urgentes s’imposent. La dérégulation des prix du gaz, qui aura lieu au début de l’été, aura un effet catastrophique sur les plus précaires : nous en demandons le report. Il faut au moins doubler l’APL charges, un moyen de solvabiliser les familles. Je soutiens les démarches des gestionnaires de pensions de famille, de résidences sociales et de foyers de jeunes travailleurs qui demandent à toucher la prime énergie.

De façon structurelle, nous devons résorber les passoires thermiques et faire muter l’ensemble du parc de logements.

À vous entendre, monsieur le ministre, on a l’impression qu’il suffirait de continuer comme aujourd’hui... Mais pas un seul spécialiste ne croit que MaPrimeRénov’ suffira à atteindre nos objectifs ! Allons-nous attendre que l’État soit encore condamné pour inaction ?

Il faut une révolution copernicienne. Le texte du groupe SER est une première étape. Le signal politique doit être envoyé ici et maintenant !

Il faut également garantir la qualité des travaux réalisés. Je pourrais vous donner moult exemples de travaux qui ne sont pas à la hauteur - je pense à des pompes à chaleur dont les factures sont supérieures à celles des chaudières antérieures... Il faut une certification des acteurs, et l’accompagnement doit être une prérogative de service public.

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