Face aux menaces répétées de l’extrême droite

Les élus et leurs familles sont de plus en plus confrontés à des actes de violence, d’agressions, d’intimidation parce qu’ils agissent pour l’intérêt de leur population, de leur collectivité et de leur territoire.

Je veux, au nom de mon groupe, leur apporter tout mon soutien et redire qu’aucune violence n’est acceptable. La violence n’est pas dans l’ADN de notre sensibilité politique. Nous serons toujours dans le camp de ceux qui la condamne.

La démission de notre collègue maire de Saint-Brévin-les-Pins n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein. Elle fait suite aux intimidations et menaces répétées de l’extrême droite depuis plusieurs semaines. Elle s’ajoute aux plus de 400 démissions d’élus municipaux depuis 2020, dont plus de 1200 maires.

La non action ainsi que la banalisation de cette violence permettent aux auteurs d’agir sans limite. Cela met en danger les élus, leurs familles, mais aussi notre démocratie, notre République. Nous devons donc redonner du sens à l’engagement, le sacraliser. Nous avons tous notre rôle à jouer en responsabilité.

Les communes, qu’elles soient rurales, urbaines ou d’Outre-mer, demeurent le premier lieu de vie et de solidarité, cellule de base de la République. Elles doivent retrouver toute leur place dans l’organisation démocratique de notre pays. C’est une urgence démocratique, c’est une urgence pour la République.

Monsieur le ministre, comment entendez-vous redonner du sens à l’engagement de ces milliers d’élus locaux qui, au quotidien, agissent pour l’intérêt général et l’intérêt de chacune et de chacun ? Comment entendez-vous éviter de tels dysfonctionnements à l’avenir ?

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