Un grand plan de redressement des services publics s’impose

Il est grand temps de prendre en compte l’exaspération de tous les français.
Elle a des causes multiples, des causes sociales bien sûr, d’abord sans doute. Mais elle exprime aussi fortement un grand mécontentement face au délitement et à l’impuissance de l’Etat républicain et de nos services publics.

Impuissance à faire respecter les droits, le droit. Impuissance à assurer l’efficacité des services publics et leur présence partout, dans nos banlieues comme dans les zones rurales.

Incapacité à faire progresser la promesse républicaine d’égalité, de justice indispensable à la cohésion nationale.

Voilà le résultat d’une politique menée depuis 20 ans.

Vous ne pouvez pas, comme vous l’avez fait après les gilets jaunes, après le mouvement des retraites, continuer comme avant.

La grande urgence, une urgence vitale, est de redonner force et efficacité à l’Etat républicain, aux services publics. Cela suppose des moyens, la revalorisation et l’écoute des fonctionnaires qui désespèrent de ne pas pouvoir correctement assumer leur mission.

Un exemple parmi tant d’autres, tellement d’actualité, l’éducation nationale.
Qui ne voit aujourd’hui l’ampleur de la crise éducative que traverse notre pays ? Qui ne voit le rôle décisif de l’école publique, en particulier pour ces 20% de jeunes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté ?

Démission massive, postes non pourvus, aux concours ou dans les classes, vous ne voulez pas écouter les enseignants, vous faites croire que les problèmes seraient en voie de résolution, ce n’est absolument pas le cas.

Un grand plan de redressement des services publics s’impose et vite.

Allez-vous Madame la Première Ministre, l’engager dès cet été, dans le prochain budget ?

Ne laissez pas la République en panne, agissez !

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