Anwar AL-BOUNNI et les prisonniers politique en Syrie doivent être libérés

Lettre à l’Ambassadrice de Syrie

Dès le 17 mai 2006, je me suis émue auprès de vous de l’arrestation de plusieurs citoyens de votre pays, signataires, parmi quelques cinq cents intellectuels et juristes syriens et libanais, de la « Déclaration Beyrouth-Damas, Damas-Beyrouth » qui appelait à une réforme radicale des relations libano-syriennes.

Parmi eux, le journaliste Michel KILO et l’avocat Anwar AL-BOUNNI, pour la libération lesquels je vous demandais à nouveau d’intervenir, le 18 décembre dernier.

Au lieu de cela, Monsieur Anwar AL-BOUNNI vient d’être condamné à cinq années de prison pour « propagation de fausses informations qui affaiblissent la Nation ».

Le fait que la qualité d’opposants de ces personnalités puisse être en cause, est ainsi, hélas, confirmé. Comme se confirme dans votre pays une dangereuse dégradation des droits des personnes et la mise en cause des règles démocratiques.

Je suis aujourd’hui consternée et profondément inquiète devant l’avenir que la Syrie réserve aux militants des droits de l’Homme, à Messieurs Michel KILO et Mahmoud ISSA, détenus aux mêmes motifs que Monsieur AL-BOUNNI.

C’est avec une grande solennité que je vous demande une nouvelle fois d’intervenir auprès des autorités de votre pays, afin que ces personnes et tous les détenus politiques soient immédiatement libérés.

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