L’ « affaire Coupat » tourne au fiasco gouvernemental

Il aura fallu plus de six mois pour que le Parquet de Paris compétent en matière antiterroriste renonce enfin à s’opposer à la mise en liberté de Julien Coupat. Six mois de détention pour un dossier dont l’inconsistance s’est confirmée de mois en mois.

C’est une bonne nouvelle pour ses parents, ses proches, celles et ceux qui se sont mobilisés pour le respect des droits de tous les citoyens.

Comme c’était d’emblée prévisible, cette « affaire » tourne au véritable fiasco.

Violation du secret de l’instruction, mise en cause de la présomption d’innocence, emprisonnement de neuf personnes : ce sont les conséquences inacceptables de la banalisation d’une législation d’exception contre laquelle nous avons voté depuis 2002.

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