Avenir de La Poste : le Gouvernement doit respecter le choix de la population

Avenir de La Poste : le Gouvernement doit respecter le choix de la population - Modification du statut de La Poste (Département les Yvelines - https://www.flickr.com/photos/yvelines/)

La votation citoyenne a connu, dans l’Essonne comme sur l’ensemble du territoire, un formidable succès. Plus de 47 000 votes ont été répertoriés sur plus de 235 bureaux de vote dans au moins 78 villes.

Cependant, le gouvernement reste déterminé à faire adopter le projet de loi de changement de statut de La Poste, prélude à sa privatisation. La mobilisation de chacun doit donc se poursuivre afin de préserver ce service public de proximité.
Aujourd’hui, La Poste est soumise à des missions d’intérêt général : une qualité de service, l’accessibilité des services et un tarif unique sur l’ensemble du territoire, garantissant l’égalité de traitement des citoyens. Mais elle est aussi génératrice de lien social et constitue le moyen de lutter contre la désertification rurale. Le projet du Gouvernement menace directement ce rôle, auquel est pourtant attachée la population.

Mardi 20 octobre 2009, les sénateurs du groupe CRC-SPG, associés aux groupes Socialiste et du RDSE, ont tenu une conférence de presse au Sénat afin de renouveler leur demande d’un référendum sur l’avenir du service public postal.
L’Etat doit s’engager à donner les moyens à La Poste de poursuivre ses missions de service public et non abandonner cette entreprise publique au secteur privé et à ses intérêts concurrentiels.

C’est la position que je défendrai au Sénat, avec les sénateurs de mon groupe, à partir du 2 novembre, date du début de l’examen du projet de loi.

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