Non à la délocalisation de l’aéroport d’Orly

Non à la délocalisation de l'aéroport d'Orly - Une proposition préjudiciable pour l'Essonne

Le 1er juin dernier, le député-maire UMP de Villeneuve-le-Roi et 60 députés de la majorité présidentielle ont déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale prévoyant la délocalisation de l’aéroport d’Orly.

Cette proposition ne correspond à aucune réalité économique et politique. Des projets de transports en commun et d’aménagement du territoire, prenant en compte les aspects environnementaux et l’amélioration des conditions de vie des riverains, sont initiés depuis le début des années 2000. Les départements du Val-de-Marne et de l’Essonne sont associés depuis 2005 au sein des Assises d’Orly afin de générer une dynamique politique et économique. Celle-ci a permis des avancées dans l’élaboration d’une vision partagée de l’avenir du territoire, territoire intégrant naturellement la plateforme aéroportuaire.

Délocaliser l’aéroport d’Orly constituerait un véritable préjudice pour le développement du département de l’Essonne. Le Pôle d’Orly, avec ses 173 000 emplois, dont 29 000 sur la plateforme aéroportuaire, 18 000 entreprises représentées et près de 2 000 chambres d’hôtels, constitue un atout majeur pour le territoire sud-francilien et essonnien.

Il est également un point de convergence entre un réseau de transports collectifs existants et des projets ambitieux (correspondance directe entre l’aéroport et le TGV, prolongement de la ligne de métro 14 jusqu’à Orly, arrivée du tramway T7, métro léger automatique reliant l’aéroport à Massy et au plateau de Saclay, projet de liaison tangentielle entre Orly et Champigny).

Il faut en revanche continuer de travailler, en association avec les élus locaux, le ministère des transports, les entreprises de transport aérien et les riverains, en faveur d’un développement équilibré et durable de l’activité de l’aéroport d’Orly et parvenir à une réduction des nuisances après des riverains. Le relèvement des altitudes d’interception ILS constituerait ainsi une première piste à étudier.

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