Plan de sauvetage d’Alstom

par Yves Coquelle

Monsieur Yves Coquelle, sénateur du Pas-de-Calais et l’ensemble des sénateurs du groupe CRC, demandent solennellement au gouvernement de résister aux pressions exercées par Bruxelles à l’encontre du plan de redressement du groupe Alstom.

L’injonction de la commission européenne, refusant l’émission d’obligations remboursables en actions et interdisant à l’Etat français de participer à une augmentation de capital du groupe, est inadmissible.

Un tel plan est en effet indispensable pour assurer la pérennité d’un des fleurons de l’industrie française et sauver les 118 000 emplois directs et ceux liés aux activités des sous-traitants.

Une fois de plus, les décisions de la commission européenne vont à l’encontre de la préservation de l’emploi.

A l’heure où les plans sociaux se multiplient, une telle injonction si elle était respectée, serait lourde de conséquences sur le plan économique, social et humain.

Il parait également évident que le délai de cinq jours imposé au gouvernement français pour élaborer un nouveau plan de sauvetage est beaucoup trop court pour être réaliste.

Le plan de sauvetage élaboré par l’Etat français doit être maintenu face aux décisions de Bruxelles qui mettraient en danger des milliers d’emploi et par la même pèserait lourdement sur la croissance économique.

Le sauvetage d’un groupe industriel présent dans de multiples secteurs (transport, énergie, construction navale …) représente donc un intérêt vital et stratégique pour notre pays.

Cette situation démontre une fois de plus que l’Europe, telle qu’elle se construit actuellement, va à l’encontre des intérêts du peuple de France et de toute l’europe.

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