Il est de notre devoir de protéger Maxima Acuna, paysanne péruvienne

J’ai reçu au Sénat Maxima Acuna Chaupe, paysanne péruvienne qui lutte depuis plusieurs années pour empêcher la confiscation de ses terres par la multinationale Yanacocha avec son projet minier Conga.

Son témoignage édifiant entrait en écho avec celui d’Eddy Benavides menacé de mort lui aussi et que j’ai reçu il y a quelques mois.

Cette femme courageuse est venue, en France, tenter de briser le mur du silence sur la réalité de son quotidien : violences, agressions, menaces, intimidations, harcèlement.

Les agissements quotidiens des sbires de la multinationale vont jusqu’à lui interdire de circuler sur ses propres terres, dans l’indifférence des autorités locales.

Nous ne pouvons rester inactifs face à la mise en danger de la vie de cette femme et de sa famille qui, en défendant leurs terres, luttent pour la préservation de l’environnement.

J’ai donc adressé un courrier à l’ambassadeur de France pour demander qu’il veille à la protection de Maxima Acuna et des siens dès son retour au Pérou, dimanche 26 mai.

A l’heure où tous les regards sont tournés vers les élections européennes, je lance un appel à la solidarité internationale pour que sa protection soit assurée et que les droits fondamentaux de la population soient respectés.

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