AFPA de Kervahl en Brec’h

Madame la Conseillère Régionale,
Madame Georgette Bréard

Dans le cadre de l’appel d’offre « Plan Bretagne Formation » (PBF) de la Région Bretagne, j’ai été alerté sur le non-allotissement, dont a fait l’objet la formation de technicien de Maintenance en multimédia et électrodomestique dispensée à l’AFPA de Kervahl en BREC’H dans le Morbihan.

Ce parcours qualifiant d’une durée de 10 mois alterne à la fois des périodes de formation sur un plateau technique et des périodes en entreprise, et se finalise par une validation à un titre professionnel de niveau IV pour les stagiaires.

Cette formation complète et adaptée est unanimement reconnue autant pour sa qualité que pour l’accompagnement et le suivi de ses formateurs. Mais, il semble que le manque de débouchés vers l’emploi dans les entreprises Bretonnes aurait pour conséquence directe l’arrêt brutal de cette formation alors même que les nouveaux diplômés continuent d’être recrutés partout en France.

La disparition du PBF impacterait directement les activités du plateau technique rénové récemment ainsi que la pérennité des missions des formateurs dont la qualité et l’expertise sont unanimement appréciés des acteurs de l’emploi et de la formation professionnelle.

Vous le savez, l’AFPA dispose d’atouts, en particulier pour faciliter un retour durable des demandeurs d’emploi sur le marché du travail, grâce à son outil de formation et à son savoir-faire dans le domaine de l’accompagnement des stagiaires. Plus de la moitié des stagiaires demandeurs d’emploi ayant obtenu un titre professionnel sont ainsi en situation d’emploi six mois après la fin de leur formation.

C’est pourquoi j’ai souhaité vous alerter sur les effets des appels d’offre au regard de l’exigence de continuité du service rendu tant aux demandeurs d’emploi qu’aux entreprises dans un contexte économique dégradé et une période de forte augmentation du chômage.

Sachant pouvoir compter sur tout votre engagement au service de la formation des demandeurs d’emploi, je compte sur votre bienveillance afin de reconsidérer ce non-allotissement préjudiciable.

Dans cette attente, je vous prie de croire, Madame la Conseillère Régionale, en l’assurance de mes sincères salutations.

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