Des salariés sacrifiés sur l’autel du profit et des dividendes

Petit à petit, notre tissu industriel local est affaibli par des décisions de grands groupes nationaux ou multinationaux, motivées par le souci de la rentabilité immédiate.

Il en est ainsi d’ASCOMETAL, de FRANCE-TRANSFO et maintenant d’EIFFAGE et cela concerne au final des centaines d’emplois. Ces entreprises constituent de longues dates des fleurons industriels de notre bassin de vie et d’emploi composé de la Communauté de Communes de Rives de Moselle et de la Communauté de Communes du Pays de l’Orne. La succession des Plans Sociaux est sans conteste une source d’inquiétude. Cela exige la mobilisation de tous.

J’ai interrogé M. le Préfet de Région sur les fonds publics (CICE et CIR) dont ont bénéficié ces entreprises.

A l’heure où nous subissons tous la rareté de l’Argent Public, il me parait légitime d’exiger la plus grande transparence en matière de fonds destinés aux entreprises. Cependant, cette volonté ne semble pas partagé par tous, eu égard au rejet du rapport rédigé par ma collègue Brigitte Gonthier-Maurin quant à l’utilisation du Crédit Impôts Recherche et son contrôle par l’Etat.

J’ai par ailleurs alerté le Gouvernement sur la situation et l’avenir d’ASCOMETAL et sur la situation et l’avenir de FRANCE-TRANSFO. Dans le même temps, j’interroge le PDG de l’entreprise publique ERDF, donneur d’ordre de FRANCE-TRANSFO.

L’usage opaque des fonds publics, les stratégies de délocalisation, les licenciements boursiers et la recherche de profits immédiats pour satisfaire les actionnaires ne doivent pas continuer à présider aux destinées de nos entreprises, des salariés et de nos territoires.

A l’heure où les entreprises et les pouvoirs publics demandent des efforts aux salariés, nos grandes firmes nationales ne peuvent pas s’exonérer de leurs responsabilités sociales et sociétales.

Retour en haut