Monsieur le Préfet,

Je me permets d’appeler votre attention sur le conflit qui oppose, depuis le 25 mai dernier, les salariés de « La Romainville » à leur Direction.

Comme vous le savez sans doute, les dirigeants de cette entreprise restent sourds aux revendications des salariés qui sont pourtant légitimes puisqu’elles portent sur les salaires et sur le respect de la dignité humaine.

En effet, comment accepter que des ouvrières soient obligées d’entretenir elles-mêmes les locaux de leur entreprise ? Comment accepter, qu’après plusieurs années d’ancienneté, les salaires soient à peine au-dessus du SMIC alors que visiblement l’argent existe dans cette entreprise ?

Aussi, devant l’attitude négative de la Direction de « La Romainville », je vous serais reconnaissante, Monsieur le Préfet, de bien vouloir user de votre autorité afin qu’elle ouvre immédiatement les négociations avec ses salariés et leurs représentants.

Dans cette attente,

Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, à l’assurance de ma considération distinguée.