Cette conférence s’est tenue à l’initiative commune de l’OLP et du PCF, avec la participation de représentants palestiniens, de parlementaires et de représentants de formations politiques arabes, européennes et internationales, de la secrétaire générale de la CGT, de juristes internationaux, et de personnalités françaises. Elle est le point de départ d’une coalition internationale pour la défense des droits du peuple palestinien et la protection du droit au retour.
Chacun a pu prendre connaissance de la situation humanitaire à Gaza, que les mots ne suffisent plus à décrire, où le peuple palestinien est placé face à une entreprise génocidaire. En Cisjordanie, près de 950 Palestiniens ont été tués depuis les attentats terroristes du 7 octobre 2023, et le gouvernement d’extrême droite de Netanyahou a annoncé récemment une extension de la colonisation.
La tenue le 19 juin prochain, sous l’égide des Nations Unies, de la conférence internationale pour la protection de la solution à deux Etats, à l’initiative de la France et de l’Arabie Saoudite, est une perspective extrêmement importante, qui peut ouvrir un chemin de justice et de paix. Nul ne comprendrait que cet important espoir n’en reste qu’au stade de petit coup tactique du président de la République. Des actes forts doivent suivre.
Quelques semaines après le courrier co-signé par notre présidente Cécile Cukierman au Président de la République appelant à l’expédition d’une aide humanitaire massive aux Gazaouis, à la prise de sanctions contre le gouvernement israélien, et à la reconnaissance immédiate de l’Etat de Palestine, cette conférence était l’occasion pour nos parlementaires de réaffirmer notre engagement en faveur d’un cessez-le-feu et d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.