Robert Bret attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’éducation nationale sur la diminution du nombre d’heures de classe pour les élèves des écoles maternelles et primaires.

Il l’informe que plusieurs Conseils Municipaux de son département s’opposent au décret n°2008-463 du 15 mai 2008 visant à diminuer le nombre d’heures de classe en raison, outre le fait que cela va engendrer d’importants soucis de gestion du personnel communal attaché aux écoles, de l’appauvrissement de l’enseignement que cela va entraîner.

En effet, une telle dotation horaire ne peut qu’aller vers une dégradation de la qualité de l’enseignement, car qui peut prétendre que 2 heures ainsi amputées soit propice à un enseignement de qualité, à un accès équitable à l’apprentissage et à la culture ?

Certes il est prévu que ces heures supprimées soient utilisées en faveur des 15% des élèves les plus en difficultés scolaires, mais là aussi ce minima est, a fortiori, ou trop élevé ou trop insignifiant, selon l’établissement.
De plus, à défaut d’être pédagogique la mesure est démagogique tant on sait que déshabiller Pierre pour habiller Paul n’a jamais fonctionné.

Déjà le Haut Conseil de l’Education est inquiet des piètres résultats de nos jeunes écoliers, qu’en sera-t-il demain lorsqu’ils devront apprendre plus dans un délai plus court ?

En conséquent, il lui demande de bien vouloir écouter les professionnels de l’enseignement et de l’éducation qui demandent, bien que le décret soit promulgué, que cette mesure soit reconsidérée, en tenant compte certes du rythme de l’enfant mais aussi des programmes qu’il lui faudra assimiler.