M. Pierre Laurent attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le décès, intervenu le 15 février 2014, d’une femme de 61 ans dans la zone d’attente du service d’urgences de l’hôpital Cochin, dans le 14e arrondissement de Paris.

Transférée à 16 h 48 par les pompiers pour une plaie au pied à la suite d’une chute, elle a été retrouvée morte six heures plus tard, à 23 heures, assise dans la zone d’attente.

Il est à noter qu’il n’est pas rare d’attendre entre huit et douze heures dans certains services d’urgence parisiens. C’est inacceptable.

Cet état de fait est une des nombreuses conséquences négatives des suppressions de postes massives et des restructurations nombreuses que l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) subit depuis de nombreuses années, engendrant la baisse de la qualité des soins faute de moyens nécessaires. L’augmentation des volumes d’activité devient ainsi de plus en plus incompatible avec la sécurité des patients et des personnels de santé.

Sans préjuger des conclusions de l’enquête en cours en cours, il est nécessaire qu’un moratoire sur les suppressions de postes et les restructurations à l’AP-HP -dont la plus emblématique est celle de l’Hôtel Dieu - soit décidé.

Il lui demande ce que le Gouvernement compte faire en ce sens.