Le traité signé à Rome le 29 octobre 2004 ne peut préparer la France et les pays de l’Union à relever les défis politiques et économiques qui s’annoncent. Instrument de la mondialisation libérale, comme tous les traités depuis Maastricht, ce texte ne permettra pas à l’Europe de se battre à armes égales avec l’Inde ou la Chine.
Alors que sa part dans les exportations mondiales ne cesse de diminuer, l’objectif majeur de la Banque centrale européenne reste la lutte contre l’inflation, politique mortifère pour l’emploi et la croissance. Ce dogme, véritable camisole de force, nous laisse (…)