La catastrophe survenue au terminal E de l’aéroport de Paris- Charles-de-Gaulle, apporte un éclairage nouveau sur la responsabilité et les modes de gestion des Aéroports de Paris. Dans son rapport de 2002, la Cour des comptes juge « insuffisamment claire » la distinction entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre, pour le suivi des chantiers et la définition des enveloppes financières des projets. Elle constatait également une grande complexité des techniques de construction. Elle s’interrogeait encore sur la réalisation du terminal E, les plans d’exécution ayant été refusés par le (…)